Manifeste pour une rentrée scolaire chrétienne!

Publié le par Amour de la Sagesse


        La rentrée scolaire vient d’avoir lieu, de nombreux enfants et adolescents ont repris le chemin de l’école, du collège ou du lycée et ne vont pas tarder à renouveler leur adhésion au club de football ou de dessin mais également au catéchisme ou à l’aumônerie pour un certain nombre d’entre eux. Ainsi, le catéchisme ou l’aumônerie se trouvent relayées au rang « d’activité extra-scolaire » au même titre que le football ou le dessin. Et il apparait alors que ce statut « d’extra-scolaire » que l’on confère à l’éducation religieuse se trouve déconnecté de la vie familiale telle qu’elle devrait l’être au sein d’une famille chrétienne. Ainsi, la religion est considérée comme un « hobby », une activité que l’on pratique pour soi dans la sphère privée et pour beaucoup de jeunes pour faire plaisir à ses parents. Ainsi on consacre au Seigneur une heure de catéchisme le mercredi et puis plus rien ne se passe jusqu’au mercredi suivant : pas de discussion en famille et surtout pas de pratique religieuse. Aux mieux, les enfants et jeunes participent au cours de l’année scolaire à quelques messes dites « des familles » -encore faudrait-il que les parents fassent eux-aussi la démarche d’accompagner leurs enfants au moins lors de ces rares occasions et ne se contentent pas de jouer les taxis, déposant leurs enfants devant le parvis de l’église et revenant les chercher une heure plus tard sans y avoir eux-mêmes assisté comme j’ai pu le voir faire.

 

Non ! Le catéchisme et la messe ne sont pas à mettre au même plan que l’entrainement de rugby ou la séance de judo. La foi doit se vivre en famille par la prière des parents avec leurs enfants. En effet comment peut-on imaginer qu’un enfant fera sa prière s’il n’en a pas eu l’exemple à la maison, si ses parents ne prennent pas le temps de lui en montrer l’importance ? Il en est de même pour la messe du dimanche : Comment un enfant peut-il être convaincu du caractère nécessaire de la messe du dimanche si ses parents n’y vont pas ou ne l’y accompagnent pas ? Jean-Paul II n’a-t-il pas dit : «La famille demeure le lieu primordial de l’éducation »[1] « Pour donner un avenir à la jeunesse, il importe que l’éducation soit entendue comme la recherche du développement intégral et harmonieux de la personne, de la maturation de la conscience morale pour discerner le bien et agir en conséquence, et comme une attention à la dimension spirituelle du jeune en croissance. » « Il convient que tous se mobilisent et travaillent ensemble pour les jeunes: parents, enseignants, éducateurs, équipes d’aumônerie. Ils se rappelleront aussi que ce qu’ils enseignent doit être soutenu par le témoignage de vie. En effet, les jeunes sont sensibles au témoignage des adultes, qui sont pour eux des modèles. La famille demeure le lieu primordial de l’éducation ». La famille est pour ainsi dire notre berceau : d’elle nous recevons tout : notre éducation, nos valeurs, notre culture, notre savoir-vivre et tant d’autres choses dont nous ne sommes pas mêmes conscients.

Notre société laïque subie une rupture dans la transmission des valeurs religieuses alors n’ayons pas peur de témoigner de notre foi en famille et avec nos proches si nous voulons faire d’eux des chrétiens responsables. Allons à la Messe dominicale en famille, profitons de nos promenades pour visiter les églises et dire une prière, prenons le temps de discuter. Alors profitons de cette période de rentrée scolaire pour prendre un nouveau départ et rompre avec nos vieilles habitudes afin de donner à notre foi sa véritable dimension, vivons-la sans nous cacher en apôtres du Christ !


[1] Jean-Paul II, CITE DU VATICAN, Dimanche 4 juillet 2004, l’importance de l'éducation en Europe "où de nombreux jeunes sont désorientés"

Publié dans Pensons-y!

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article